Créé principalement pour améliorer la sécurité routière, le contrôle technique assure la fiabilité d’un véhicule et rassure le propriétaire. Le défaut de contrôle technique est un délit et peut être sanctionné. Mieux vaut alors bien connaître son utilité et les réglementations en vigueur.

Les réglementations du contrôle technique automobile

Tous véhicules légers, camping-cars et utilitaires âgés de plus de 4 ans et pesant moins de 3,5 tonnes doivent subir un contrôle technique pour continuer à être mis en circulation. Le contrôle technique consiste à vérifier la fiabilité et le bon état de marche des véhicules. Après ce premier contrôle technique, les suivants doivent être réalisés tous les 2 ans. Actuellement, 124 points sont vérifiés scrupuleusement sur le véhicule par les agents d’un centre de contrôle. Entre autres, ceux-ci vérifient l’état du freinage, de la direction, de l’éclairage et des appareils de signalisation. Un procès-verbal est délivré et une vignette apposée sur le pare-brise si le véhicule a passé la visite technique avec succès, sinon une contre-visite sera demandée au propriétaire et le véhicule devra repasser au contrôle après réparation des défauts constatés. Informez-vous davantage sur le contrôle technique automobile sur autosecuritas.fr. Des professionnels vous renseignent sur les centres de contrôles et les démarches à suivre.

Les sanctions en cas de défaut

Le contrôle technique étant obligatoire, ceux qui ne sont pas en règle encourent des sanctions, la confiscation de la carte grise et même l’immobilisation de leur véhicule. En cas de défaut de visite technique, l’amende forfaitaire est de 135 €. Une fiche de circulation provisoire est délivrée par les agents de sécurité routière en cas de confiscation de carte grise. Une fois le contrôle technique effectué et prouvé sous 7 jours, le certificat d’immatriculation original peut être restitué. Il faut noter toutefois que la contravention de défaut de contrôle technique n’enlève pas de point au permis de conduire.